D’un autre côté, dans le contexte
climatique et environnemental actuel, prenant l’adage au pied de la lettre,
peut-être que planter un arbre serait la réelle utilité de nos vies.
Mais si le discours semble beau
et la chose facile, planter un arbre n’est jamais chose facile. Il faut planter
une graine, s’armer de patience, l’arroser, la protéger contre le soleil et le
vent… Encore faut-il savoir quelle graine planter. Et la réponse à cette
interrogation revient à tout un chacun de nous qui doit pouvoir la chercher en
son for intérieur dépendamment de ses capacités, connaissances, compétences et
dons.
Sur un plan plus spirituel ou
moral, planter un arbre peut s’entendre comme un travail, sur soi-même, au
terme duquel en tant qu’individu l’on cultive des relations plus saines avec
l’environnement et les autres membres de la communauté en leur faisant
bénéficier de sa générosité, son amour, sa paix, son abnégation, etc. Un
travail au terme duquel l’on devient une plus-value, c’est à dire un « kag »
pour les siens. Autrement dit, un individu qui met ses compétences, ses dons,
ses biens et sa personne au service de la communauté et de la création. Ceci
donne aussi l’image d’un arbre qui porte aussi de l’ombre, des feuilles, des
racines, des écorces et des fruits pour le bien de la communauté.
Quoi qu’il en soit, il y a deux
types de choix devant chaque personne. Si beaucoup d’entre nous cherchent à
donner un sens et une utilité à leur vie, d’autres donnent un sens et une
utilité à leur mort, car comme le dirait l’autre: « Ma maman me disait
toujours, si tu ne peux pas trouver quelque chose qui anime ta vie, eh bien
trouve quelque chose à laquelle tu donnes ta vie ».
La Bible, dans Deutéronome 30: 19-20, nous dit ceci: J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous
le ciel et la terre; J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et
la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité pour aimer
l’éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix et pour t’attacher à lui: Car de cela
dépendent ta vie et la prolongation de tes jours, et c’est ainsi que tu pourras
demeurer dans le pays que l’éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac
et Jacob.
Retenez donc ultimement ces conseils:
Soit on devient un arbre et plante un
arbre, soit on devient un arbre,
ou alors – au pire des cas – on plante
un arbre !
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