Photo, par Sébastien NGOM |
Vous avez du succès sans le savoir !!! (p.3)
3. L’appartenance à la communauté.
Dans le système de l’économie de partage solidaire, la valeur et l’importance de l’individu ne sont pas mesurées et évaluées en fonction de ses connaissances, ses compétences et/ou son avoir si ces derniers ne profitent pas à la famille et à la communauté auxquelles cette personne appartient. C’est ce qui fait que l’individu n’existe pas à cause de ce qu’il a ou ce qu’il est. Son existence est plutôt dépendante de, et est déterminée par son appartenance à une communauté et à une famille. Cette appartenance dépend en grande partie de son utilité et des services rendus à la famille et à cette communauté. C’est cette appartenance à une famille et à une communauté qui donne à la personne son identité, sa sécurité et sa raison d’être. Cette appartenance lui assure également un point de rechute très sure à tout moment et ceci en cas de famine, de maladie, de vieillesse, de divorce, ou de perte de ses richesses, etc. C’est pour cela qu’en Afrique, on n’a pas encore une demande très forte de maisons pour des personnes âgées. Comme argumenté plus haut, l’« inclusivité » de notre système fait que nous avons toujours une place de choix pour de telles personnes. Dans le système capitaliste, au contraire, de telles personnes sont vues comme simplement de bouches à nourrir, pas productives et finalement non utile au système puisqu'elles ne font plus l’objet d’un retour sur investissement.
Dans notre système, le rejet hors de la famille et de la communauté signifie que cette personne a perdu tout, son identité, sa valeur, sa sécurité et son assurance vie; puisque du point de vue africain, il n’y a pas de retraite. A ce stade, continuer à vivre pour une telle personne devient une terreur et le suicide devient une forte option. Car en ce sens la personne voit sa vie comme n’ayant plus de valeur, et que sa naissance, elle la voie comme un gâchis. Car elle n’a plus d’identité, plus de sécurité et donc plus de raison d’être. A ce stade la personne ne voit plus la raison de vivre et le chemin qui se dessine devant elle est celui du suicide ou la dévalorisation de son corps. Si une telle personne n’opte pas pour le suicide, elle peut être emmenée, et ceci par des actes violents, meurtriers et criminels, à une lutte acharnée et à un combat contre la communauté, la famille et l’humain tout court. C’est pour cette raison que l’identité et la raison d’être que son appartenance à une communauté et à la famille lui donne est une valeur sûre et un retour sur investissement qui n’est simplement pas financier. Cependant le coût est inestimable. C’est la raison pour laquelle cette personne essayera de tout faire pour consolider son appartenance à la famille et à la communauté dont le bienfait ultime est de lui donner une identité une sécurité et une raison d’être.
A suivre... L'étude continue.
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Riche message
RépondreSupprimerMerci beaucoup !!!
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