16 juil. 2023

UNIVERSITE D'ETE - Ngaparou 2023

 NOTEZ BIEN et NE LE MANQUEZ PAS !

C'est un GRAND RENDEZ-VOUS, comme chaque année, avec Africa SAMAKAG Institute. Cette année 2023, c'est DEUX SEMAINES; UNE Formation... Une formation inédite et de haute qualité, avec des experts en la matière. Pas besoin de dire que ce sera une formation alliant THEORIE et PRATIQUE, afin que vous vous en sortiez avec de vraies compétences...

Une équipe de SAMAKAG toujours dynamique et engagée pour vous servir de la meilleure des manières. Un établissement très accueillant, pieds dans l'eau... Voici, en quelques mots, le cadre des prochaines sessions de formation de SAMAKAG.

Pour ce grand rendez-vous à NGAPAROU, aux abords des plages mythiques, VOICI LA DATE A RETENIR:

* Du 21 août - 01 septembre 2023. Objectif de la formation: Permettre aux étudiants d'acquérir la culture du marketing digital, les compétences et les outils nécessaires pour hisser leurs activités grâce à la communication digitale et un marketing de qualité sur tous les supports et plateformes en vogue.

________________________( EN SAVOIR PLUS... )

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30 sept. 2020

Se garder de vivre inutilement (fin)


« Qui a planté un arbre n’a pas vécu inutilement ». Proverbe africain.

Lire la première section de cette étude ici.
Lire la deuxième section de cette étude ici.
Lire l'avant dernière section ici.

D’un autre côté, dans le contexte climatique et environnemental actuel, prenant l’adage au pied de la lettre, peut-être que planter un arbre serait la réelle utilité de nos vies.

Mais si le discours semble beau et la chose facile, planter un arbre n’est jamais chose facile. Il faut planter une graine, s’armer de patience, l’arroser, la protéger contre le soleil et le vent… Encore faut-il savoir quelle graine planter. Et la réponse à cette interrogation revient à tout un chacun de nous qui doit pouvoir la chercher en son for intérieur dépendamment de ses capacités, connaissances, compétences et dons.

Sur un plan plus spirituel ou moral, planter un arbre peut s’entendre comme un travail, sur soi-même, au terme duquel en tant qu’individu l’on cultive des relations plus saines avec l’environnement et les autres membres de la communauté en leur faisant bénéficier de sa générosité, son amour, sa paix, son abnégation, etc. Un travail au terme duquel l’on devient une plus-value, c’est à dire un « kag » pour les siens. Autrement dit, un individu qui met ses compétences, ses dons, ses biens et sa personne au service de la communauté et de la création. Ceci donne aussi l’image d’un arbre qui porte aussi de l’ombre, des feuilles, des racines, des écorces et des fruits pour le bien de la communauté.

Quoi qu’il en soit, il y a deux types de choix devant chaque personne. Si beaucoup d’entre nous cherchent à donner un sens et une utilité à leur vie, d’autres donnent un sens et une utilité à leur mort, car comme le dirait l’autre: « Ma maman me disait toujours, si tu ne peux pas trouver quelque chose qui anime ta vie, eh bien trouve quelque chose à laquelle tu donnes ta vie ».

La Bible, dans Deutéronome 30: 19-20, nous dit ceci: J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre; J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité pour aimer l’éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix et pour t’attacher à lui: Car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours, et c’est ainsi que tu pourras demeurer dans le pays que l’éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob.

Retenez donc ultimement ces conseils: Soit on devient un arbre et plante un arbre, soit on devient un arbre, ou alors – au pire des cas – on plante un arbre !

24 sept. 2020

Se garder de vivre inutilement (3)

« Qui a planté un arbre n’a pas vécu inutilement ». Proverbe africain.

Lire la première section de cette étude ici.
Lire la deuxième section de cette étude ici.

Dans un monde et dans une Afrique où le vent entrepreneurial souffle de plus en plus fort, et que les gens sont devenus de plus en plus conscients qu’il vaut mieux laisser à sa postérité une entreprise qu’un emploi alimentaire, ce proverbe africain cité en début prend toute sa mesure, en ce sens qu’entreprendre devient (pour beaucoup) le but ultime de la vie, puisqu’il offre – non sans peine, travail et acharnement – la perspective d’une vie économiquement aisée. Une telle vie devient un luxe à une époque où une minorité de la population active se contente d’un emploi alimentaire qui ne nourrit même pas son homme et la grande majorité tire le diable par la queue.

Le seul système éducatif proposé pour apporter des réponses à cette situation est une technique pour formater les apprenants à être de simples maillons d’un système qui continue à enrichir les déjà-riches sur leur dos. Planter un arbre est donc le moyen le plus sûr de régler deux problèmes. 1. Planter un arbre t’évite de se fondre dans la majeure partie de la population active qui se contente d’un emploi alimentaire et est formatée pour être un simple maillon d’un système. 2. Planter un arbre t’évite également de ne pas avoir vécu inutilement ou de ne pas avoir seulement servi qu’à enrichir les autres.

Aussi, de par la « liberté financière »  qu’il offre à celle ou celui qui plante, un arbre offre également à qui l’embrasse liberté et pouvoir de choix sur son plan de vie et ainsi de vivre ses rêves. Pouvoir vivre ses rêves est pour beaucoup le but de la vie.

Par ailleurs dans le sens où le fruit de l’entrepreneuriat, comme celui d’un arbre planté, profite à plusieurs ainsi qu’aux générations suivantes, l’on peut dire qu’entreprendre c’est dans une certaine mesure contribuer à rendre le monde meilleur. Dans le sens où l’homme est un animal social et dans le sens où en Afrique, l’individu n’existe qu’à travers la communauté, entreprendre ou planter un arbre pourrait se révéler être le but ultime de la vie, sa plus belle utilité.

A suivre

Notre prochain article sur le sujet n'est pas moins qu'une continuité de cet article, l'autre visage des contrastes entre nécessités et besoins avec les moyens disponibles; mais également la révélation de l'ultime perspective de succès, dans ce sens.

7 sept. 2020

Se garder de vivre inutilement (2)


« Qui a planté un arbre n’a pas vécu inutilement». Proverbe africain.

...résumons ceci en disant que celui qui plante un arbre est en train de mettre en place une application scientifique au moins sur trois domaines extrêmement importantes. Voir article précédent

Le premier domaine est celui de la Guerre. Les sciences de la guerre, c'est le savoir et le savoir-faire indispensables pour identifier ses points faibles, identifier son ennemi et savoir mettre en place des stratégies d'auto-défense, mais aussi des stratégies d'attaques au cas où c’est nécessaire, pour se préserver, préserver son business, son territoire. Car le territoire est synonyme du lieu de vie, de production et de reproduction. Comme nous le savons tous, en matière d’agriculture et d’élevage, si on ne protège pas son champ, son verger, son troupeau, ils seront à la merci, soit des animaux sauvages, soit des intempéries, soit des voleurs. De même, aucun business, aucun territoire, aucune reproduction, s'il n'est pas encadré, défendu et protégé ne peut continuer d'exister et de servir de lieu sécurisé pour la vie, pour la production et pour la reproduction de ses habitants.

Le deuxième domaine est celui du business. Les sciences du business, c'est le savoir-faire technologique et culturel indispensables pour mettre au point les techniques qui permettent de pouvoir tirer de la terre et de son environnement sa nourriture, son logement, ses médicaments et ses produits de beauté.

Le troisième domaine est celui de la reproduction. Les sciences de la reproduction, c'est à dire les principes fondamentaux de la promotion de la vie des espèces de même race. Toute vie venant de Dieu, spécialement celle humaine, les techniques de reproduction devraient faire l’objet d’une attention toute particulière et avoir comme fondement les deux premiers points. On peut citer parmi les faiblesses qui mettent à nu la non maîtrise des sciences de la reproduction:
1°) La pauvreté généralisée des populations en âge de travailler, la malnutrition de la petite enfance l'insalubrité dans nos villes, l'instabilité de nos habitats en ville comme en campagne, un système de santé qui est lui-même malade, une esthétique a l’africaine quasi inexistante. Genèse 30: 31-43 fait allusion à la reproduction des animaux. Quant aux personnes, des références se trouvent dans Genèse 28: 1-10, et Genèse 24.

2°) La faiblesse de nos systèmes de défense et la précarité de nos armes.

A suivre... !

Dans nos prochaines publications nous verrons plus concrètement les implications pratiques de ce que nous venons de développer, non sans évoquer certains contrastes entre la nécessité et le besoin (tels qu'ils ont été mis en évidence) et les moyens de les appliquer, en l'occurrence l'éducation. Merci de bien vouloir être au rendez-vous !!!